Mona

Elle est entrée sans frapper, elle est belle et se laisse porter.
C’est une question de mots, de trop, de chaud...
Elle balaye son regard sur ce triste troupeau,
Un à un, dévisage ses figures sans style,
C’est une question de sous, beaucoup c’est beaucoup !

Eh ! Mona, Mona ! c’est à moi c’est mon tour,
C’est ce que les puceaux gueulent fort tour à tour.
Attention ! la revoilà …

Elle balance son cul de visages en visages,
Et ses seins bien en vue affranchiraient les plus sages.
C’est une question de sens, de bon sens,
Ses formes déforment les hommes.

Elle refile des fantasmes, des souvenirs, des désirs,
Et quelques fois aussi des marques indélébiles.
Mais les grandes émotions valent bien quelques champignons.

Eh ! Mona, Mona ! c’est à moi c’est mon tour,
C’est ce que les plus forts gueulent faux tour à tour.
Eh ! Mona, Mona ! c’est à moi c’est mon tour,
C’est ce que les puceaux gueulent fort tour à tour.
Attention ! la revoilà …
      
Surtout garde-toi bien, de porter un jugement,
Car c’est au bout de son sexe qu’on a les meilleurs sentiments.
       Mais tu t’en vas, où tu vas mon ange ?
Eh ! Mona, Mona, Mona... Mona.