Fouette, cocher, fouette !
Arrache à ce cheval, ce que j'ai dans le cœur
Fouette, cocher, fouette !
Ce soir pour une fois, je serai reine parmi mes sœurs
Je me fous des sentences
Je renie mes pudeurs
Je brûle de tous mes sens, AAAh !
Le monde tu peux trembler, je n'ai plus peur
Fouette, cocher, fouette !
J'ai brûlé le corset de mes humiliations
Fouette, cocher, fouette !
Que les tristes figures, se barricadent dans leur maison
Vive les femmes séditieuses
Qui prennent la Bastille
Terminé les pleureuses, Ah ! Ah ! Ah !
Le monde tu peux trembler, c'est la voix des filles
Fouette, cocher, fouette !
J'emmerde les censeurs et les conventions
Fouette, cocher, fouette !
Ce soir je suis pressée de clamer mes opinions
Mais mon cocher me dit :
Que le cheval est rompu
Que les temps sont durs
Que les hommes sont sourds
Que personne nous a vu
Qu'on ne saute pas les murs
Parce qu'on a plus d'amour
Et qu'il est encore temps
D'oublier mon amant
Comme il m'a oublié...
Halte, cocher, halte !
Pardonne- moi Cheval, cocher tu as raison
Va, cocher, va !
Ce soir n'est pas le soir, alors retourne à la maison.
LA PETITE HISTOIRE
J'ai emprunté le leitmotiv à Dostoïevski dans LES CARNETS DU SOUS-SOL.
Mon roman préféré de l'auteur.
Son thème favori aussi se retrouve dans la chanson : frustration et humiliation