Je respire au plus profond de tes chaînes
La puanteur de l’économie obscène
Qui voudrait que tout ait un prix
De l’être humain au poulet frît
La façon dont tu nous avilis
Ferait frémir Dostoïevski
Ecce loco, télé homo (x 4)
Ca sent la diarrhée ou que je zappe
Chaque canal est un cloaque
Ta bouche vile et corrompue
Défèque de façon ininterrompu
Ton univers est si pourri
Qu’il ferait vomir un Bukowski
Ecce loco, télé homo (x 4)
Tu te nourris de nos joies et de nos peines
Mais comme pour toi l’art est un blasphème
C’est sans talent que tu ne crée rien d’ailleurs
Tu t’offres au plus cons et aux voyeurs
Tu ignore ce qui est noble et beau
Tu ferais pleurer le père Hugo
Ecce loco, télé homo (x 4)
Pardonnez moi les gens de lettres
De vous comparer à cette fenêtre
Qui donne sur un paysage étroit et laid
Le miroir de notre plus ignoble reflet
Mais comment décrire avec des mots
Qu’à la télé on assassine les Rimbaud
LA PETITE HISTOIRE
J'aime lire et j'ai jeté ma télé il y a dix-sept ans. C'est mon choix.