paroles et musique: Alain Boeuf
J’ai vu des pauvres en vrai ! c’est pas comme à la télé.
C’était loin d’ici, ailleurs là où on ne va jamais.
Ils ne voulaient pas me tuer ou alors pour partager.
Pas de regard qui pleure, ils ne m'ont pas supplié.
Ce qu’ils pouvaient être fiers ! (bis)
Refrain
Des hommes, que l’on baptise et l’on nomme.
des hommes, Mais quoi d’autre en somme ?
Des hommes avec sur la tête une pomme.
Des hommes, et pourtant personne.
J’ai vu des enfants en vrai ! ils n’ont pas les yeux si grands,
C’est le reste, qui n’a pas suivi, c’est peut-être ça, l’envie.
Ils riaient plus qu’ils n’étaient graves, ils n’en disaient pas d’avantage.
Cela ne les empêchait pas d’être vieux avant l’âge.
Ce qu’ils pouvaient être nus ! (bis)
Refrain plus :
Des hommes, que le système assomme.
Des hommes, du tiers que l’on nomme.
Des hommes, là ou rien ne résonne.
Des hommes, que le ciel abandonne.
Des hommes, j’ai senti monté la nausée.
Des hommes, mais non ! je ne suis pas coupable.
Des hommes, J’aurais voulu pouvoir tout changer.
Des hommes, Seulement voilà je ne suis pas responsable.
Des hommes, pourquoi moi ! qu’est que vous me voulez !
Lachez-moi ! Laissez-moi rentrer ! (ad lib)
Alors j’ai vu des pauvres en vrai, ici couchés dans les allées.
Les déchets du rêve de ceux que j’avais quittés.
Ils étaient las, compagnons de misère.
Quand l’alcool nettoie les blessures amères.
Ce qu’ils pouvaient être crades ! (bis)
Des hommes, que l’on baptise et l’on nomme.
Des hommes, Mais quoi d’autre en somme ?
Des hommes avec sur la tête une pomme.
Des hommes, et pourtant personne.
Des hommes, que le système assomme.
Des hommes, Des hommes, Des hommes…
LA PETITE HISTOIRE
Retour de voyage lucide.
Des hommes